Il effectue plusieurs séjours au Vietnam, à Binh Dùong, afin de poursuivre le travail entrepris dans l’atelier du maître laqueur Lê Nghiêm.
C’est à l’initiative de Maddalena Antoniotti Rodriguez du «Parcours du regard» et grâce au soutien d’Henri Orenga de Gaffory que se prépare la sixième étape du voyage autour du monde. Renouant avec une technique ancienne, Hervé Di Rosa guidé par Joseph Orsolini, s’initie à la pratique «a fresca» (pigments purs appliqués directement sur de la chaux fraîche), au cours de l’été, à Patrimonio en Haute-Corse. Les fresques réalisées sur des châssis mobiles en châtaignier seront présentées lors d’une exposition itinérante en Corse durant l’été 1998.
Il se rend également en Afrique du Sud pour y préparer une série de travaux de vannerie en câbles de téléphone tels qu’en font les artisans Zoulous.
Naissance de son fils Théo (fils de Camille Grandval) à l’hôpital Saint-Vincent de Paul dont il a peint, à la demande des laboratoires pharmaceutiques Pfizer, le hall du service de pédiatrie l’année précédente.
Il crée les décors et les costumes des «Sacrés Nibelungen», opéra de Oskar Straus mis en scène par René Koering au festival Radio-France de Montpellier.
À la demande de la municipalité de Montpellier, Hervé Di Rosa réalise une fresque pour le salon du Belvédère au Corum. Une synthèse de ses travaux réalisés en Afrique est exposée à l’espace Gustave Fayet à Sérignan, «Hervé Di Rosa. Travaux d’Afrique».
À l’automne est présentée au musée de l’Objet à Blois l’exposition «Di Rosa et l’Art modeste», préfiguration du futur Musée International des Arts Modestes (MIAM) et rétrospective des productions de sa boutique de l’Art modeste (Dirosarl). Ce travail est réalisé avec la collaboration de Bernard Belluc.
À la fin de l’année il part pour le Mexique y préparer l’étape suivante de son tour du monde.