1988

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Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris accueille «Viva Di Rosa», exposition regroupant peintures et sculptures.

Au moment de quitter l’exposition, une petite fille demande à sa maman si elle pourra «revenir au musée d’Art modeste»… Ce mot d’enfant synthétise subitement tout ce qui semblait épars dans la démarche de Di Rosa : le désir de plaire et d’amuser, de «faire joli», le goût pour les créations marginales. La Figuration libre ne caractérisait qu’un expressionnisme de plus, mais n’évoquait pas la source populaire de mon travail – bandes dessinées, objets du quotidien, gens de la rue… L’Art modeste au contraire me permettait de valoriser un sentiment d’humilité, de modestie face à la prétention expansive et à l’individualisme forcené qu’avait pris l’extraordinaire engouement du marché de l’art des années 80-85.
En août, est inaugurée au Grau-du-Roi «Dirossoulo», pataugeoire de 500 mètres carrés entièrement peinte et peuplée de sculptures.

Il expose à la galerie Wolf Schulz de San Francisco, à la galerie Rivola à Lausanne, au festival international de la bande dessinée à Sierre où il partage les honneurs de la manifestation avec Hugo Pratt.