1993

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Hervé Di Rosa séjourne à Sofia, première étape de son tour du monde, où il s’initie aux techniques classiques de l’icône bulgare dans l’atelier de restauration de Roumène Kirinkov. Toujours soucieux d’aller à la rencontre de nouvelles cultures, il apprend le maniement des couleurs à la détrempe à l’œuf. La présentation des «Dirosaïcones» sur le stand de la galerie Louis Carré & Cie à la Fiac remporte un vif succès.

Durant l’année, il réalise une peinture murale pour le nouveau centre de documentation de la Faculté de médecine de Montpellier. Il dessine les décors et les marionnettes que façonne son frère pour le spectacle conçu et joué par Massimo Schuster, «Un chapeau de paille d’Italie», d’après Eugène Labiche. Il aménage une aire de jeu pour la station de métro «Fontaine-Lestang» à Toulouse. C’est aussi à cette époque qu’il crée l’Association de l’Art modeste.

En septembre il se rend au Ghana, deuxième étape de son tour du monde, dans l’atelier d’Almighty God Art Works à Kumasi. Il y apprend les techniques de peinture d’enseignes africaines. Plusieurs séjours seront nécessaires pour achever ces œuvres ainsi qu’une série de gravures sur bois, «Suite d’Afrique», éditée par les éditions de Ranchin. La logistique est assurée par son ami Jean Seisser.

Durant l’été, il participe à l’exposition «Le Parcours du regard» à Oletta en Corse.